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« À quoi peut donc bien servir Twitter à part inonder la boîte mail de ses contacts de phrases codées et d’informations plus ou moins (in)utiles ? ». « Je passe suffisamment de temps à faire autre chose que de la traduction, pas besoin de Twitter ! ». Oui, oui, chers lecteurs, j’ai bien prononcé ses paroles… en 2012 ! J’ai longtemps hésité, mais encouragée par des collègues très actives sur les réseaux sociaux, je me suis finalement lancée : j’ai créé un compte sur Twitter (@trematweet). 

Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais…

Pour ceux qui se demandent encore ce que Twitter peut apporter à un traducteur, voici les arguments qui m’ont convaincue :

Raison n°1 : S’informer

Ma première motivation, c’est la recherche d’informations sur la pratique professionnelle et le monde de la traduction, et apparemment pour atteindre cet objectif, rien ne vaut Twitter. La nature même de ce réseau social (un flux continu de courts messages) en fait une sorte d’agence de presse personnalisée puisque vous déterminez vous-même l’information collectée grâce aux fameux hashtags (#) et aux personnes que vous suivez. 

Raison n°2 : Échanger

Twitter est le moyen idéal de poser et de répondre à des questions, de partager ses expériences et de se rapprocher d’autres traducteurs. On y communique de façon informelle et décontractée avec tout autre utilisateur, quelle que soit sa notoriété. Pas le temps de s’étaler (140 caractères sont vite utilisés), l’échange est rapide, simple et immédiat. Twitter offre un mode de communication beaucoup plus personnel qu’une page Facebook ou un profil LinkedIn : sur Twitter vous êtes une personne avant d’être une entreprise, du coup les barrières tombent et il est facile de faire connaissance. 

Raison n°3 : Développer un réseau

Dans sa dernière publication, A Practical Guide to Social Media for Translators, Marta Stelmaszak évoquait le choix nécessaire à faire en termes de présence sur les réseaux sociaux pour en garantir l’utilité et l’efficacité. Pour elle, les plus utiles sont LinkedIn, Facebook et… Twitter. LinkedIn pour le marketing, Facebook pour la socialisation et Twitter pour l’échange d’information. J’ai déjà une présence sur les deux premiers, que je visite quotidiennement pour y trouver de l’information et entrer en contact avec mes collègues. La plupart font régulièrement référence à leur présence sur Twitter, ce qui a naturellement éveillé ma curiosité. 

Raison n°4 : Améliorer son expression écrite

Commenter ou partager des informations de manière percutante en 140 caractères est un défi d’écriture. Respecter cette contrainte implique de choisir ses mots attentivement et de se débarrasser du superflu. Un vrai plus pour améliorer la rédaction de mon blogue ou la qualité de mes traductions.

Raison n°5 : Apprendre une nouvelle langue

Comme toutes les communautés, Twitter a ses codes et ses règles de bienséances. Pas simple au début de faire la différence entre @ et #. De savoir quand recourir au RT ou au DM. Mais comme pour toute langue, apprendre ces codes permet d’échanger et de partager. Twitter a pour moi clarifié Facebook. Certains messages apparaissant simultanément sur les deux réseaux sociaux, ils sont parfois coupés (sur Twitter) ou cryptés (sur Facebook). Être « bilingue » offre dans ce contexte-là aussi l’avantage d’être à l’aise dans toutes les situations !  

J’ai donc décidé de me lancer, de discuter, de m’informer, bref, de participer. Une fois son profil créé, les premiers pas sont un peu hésitants. J’ai choisi de suivre seulement quelques personnes au début, pour me donner le temps de comprendre et d’apprendre les règles de cette nouvelle communauté avant d’y participer plus activement.

Mes premières impressions ?  Tout semble aller très vite. Les « tweets » fusent et ma boîte de réception se remplit de notifications. L’étiquette Twitter voudrait que vous répondiez immédiatement lorsque quelqu’un mentionne votre nom ou décide de vous suivre, mais je dois avouer que je n’ai pas encore réussi à le faire malgré le peu de contacts que j’ai eus jusqu’à présent. Que se passera-t-il lorsque je suivrai plus de 500 personnes ? Apparemment des outils existent pour gérer le flux d’information. Si vous avez des recommandations à me faire, n’hésitez pas !

J’apprécie tout de même l’accès immédiat et continu à l’information partagée. Elle est à la fois plus riche et plus variée que sur les autres réseaux sociaux, même s’il est difficile de tout exploiter… C’est un peu frustrant, mais on s’y fait. Twitter est une rivière, inutile d’essayer de tout absorber, il faut se contenter d’y puiser. 

À ce stade, j’espère que Twitter ne détournera pas trop mon attention de ma véritable activité (la traduction) et de son indispensable corollaire (le suivi de mes clients, existants ou potentiels). Je vous tiendrai informés de mes progrès… En attendant, faites-moi signe sur Twitter !

 

POUR ALLER PLUS LOIN

Portrait Gaële Gagné - 1

L'autrice

Gaële Gagné est traductrice indépendante depuis plus de 15 ans et dirige Trëma Lingua, une société proposant des services de traduction et de transcréation de l’anglais vers le français. Co-fondatrice de la plateforme Tradupreneurs, elle forme et conseille ses confrères et consœurs en marketing et gestion d’entreprise pour leur permettre de s'investir pleinement dans la sphère entrepreneuriale de leur activité.

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